vendredi 14 octobre 2011

Culture geek - Nos amis les robots

Comme vous le savez toutes et tous, le meilleur ami du geek, c'est le robot. Je ne développerai pas ce postulat, c’est une évidence, tout au plus pourrais-je conseiller à ceux d'entre vous qui ne connaissent pas les merveilleuses histoires de robots d'Asimov, d'attaquer tout de suite, et de revenir à mes pauvres divagations plus tard, après leur lecture. Comme le geek aime les robots, et que j'en suis un, je m'en va te causer un peu de robots, au risque de taper sur les nerds des moins technophiles (ouais je sais, éculé toi-même d’abord). Les robots de la SF nous accompagnent depuis tellement longtemps que beaucoup sont des personnages qui nous sont très familiers, et certains sont mêmes franchement humains. Pour dresser un panorama un tantisoit structuré des robots célèbres du grand et du petit écran, des comics et animes, je te propose une classification simple et efficace à la fois, que voici :

  • les androïdes, qui comme leur nom l’indique, ont une apparence plus ou moins humaine,
  • les pas androïdes, qui n'ont pas du tout apparence humaine
  • les « autonomes », non créés par la main (ou le robot) de l'homme, les aliens quoi
  • les robots de combats
Et pis les hybrides entre deux genres, me diras tu (ou pas) mais là ça devient le bordel alors on va simplifier. Il y en a beaucoup me diras-tu encore (peut-être), aussi je propose un filtre basique et néanmoins rigoureux : on va retenir seulement ceux qui m'ont fait kiffer. Hop.

Donc, dans la catégorie androïde, mes préférés sont :
- Rank Xerox
- Le Terminator
- Le Nexus 6

Dans les presque androides je verrais :
- Maria, le robot de Metropolis
- 6-PO


Dans les pas androides on peut citer :
- Robby le robot du famous forbiden planet,
- D2R2, l’éminent collègue du bavard protocolaire
- Nono le petit robot, compagnon de Télémaque et Ulysse dans Ulysse 31

Dans les robots de combats on peut trouver :
-Mazinger z et Goldorak
-le robot destructeur dans « Le roi et l'oiseau »


Dans les autonomes on a :
- Les ridicules daleks de la série doctor who
- Les transformers



Commençons donc par les androïdes, avec Rank Xerox

Rank Xerox, c'est l'ambiance seventies à donf (même si c'est sorti dans L'Echo des savanes en 81) période de sex drugs and rock n roll et de libération des djeunns. Atmosphère cyber-punk, no limit, no future, fanzines destroy et dope à gogo. C'est un androïde plutôt gentil à la base, le Xerox. Simplement faut pas trop l'embêter ni loucher de manière insistante sur sa petite amie, car là il pourrait lui prendre l'envie de te travailler le buffet à la tronçonneuse. Lui est donc un robot devenu sentimental à la suite d’un court-circuit, et sa petite amie Lubna, est une gamine de douze ans toxicomane et sex-addict. Oui c'est chelou un peu.. Un trait fin et réaliste, des scénarios pas très fouillés mais des persos intéressants. A l'époque les mecs pouvaient encore faire dans le très politiquement incorrect. Les auteurs, Liberatore et Tamburini ont donc publié trois volumes de ses histoires. On note la participation d'Alain Chabat sur le tome 3 en tant que scénariste - ce n'est donc peut-être pas pour rien que le vaisseau spatial d'Objectif nul s'appellera plus tard le Liberator, comme tu l'auras sans doute deviné. D'ailleurs mon ami Bob me précise dans l'oreillette que c'est normal, car le vaisseau c'est Liberatore lui-même qui l'a dessiné (j'avoue j'étais à mille années buross de m'en douter) .Bref Rank Xerox, qui s'appellera Ranxerox ensuite pour de sombres et bizarres histoires de copyright, c'est droïde de légende quand-même.

Dans la catégorie androïdes toujours, on trouve le célébrissime Terminator. On va passer rapidement sur lui, vous le connaissez par cœur, comme le notre-père ou le générique de Candy (chacun sa culture, je ne juge personne). Il a laggle de Shwartzy, et des répliques cultes qui tuent comme « Asta la vista », « I’ll be back » ou « vous êtes Sarah Conor ?» (nan c’est à côté ) qui nous ont tous marqué. Bref, Terminator quoi ! Yessssss.




Toujours chez les androïdes, on a les magnifiques Nexus 6 de Blade Runner. Les réplicants mythiques portés à l’écran par Ridley Scott font aussi partis de mes favs’ comme on disait dans Podium (y a de la référence littéraire TAVU). Ils ont les visages de Rion James (Leon Kowalsky) avec sa vrai cheutron de méchant pas beau, Rutger Hauer (Roy Batty), Daryl Hannah en Nina Haegen pseudo sexouze qui séduit JF Sebastian. Et puis il y a la belle Sean Young (Rachael) mais elle, je refuse qu’elle soit un bot, elle est trop belle pour ça. Et Indiana Jones est d’acc’ avec moi j’te ferais dire, na. Epicétou.


Passons maintenant aux pseudo androides. Ceux qui ont vaguement forme humaine, mais c'est pas encore tout à fait ça


Il y a d'abord le robot père, ou plutôt mère, de tous les robots de la SF, c'est Maria, le robot du mythique film de fritz lang, Metropolis. Magnifique et majestueux, c'est le premier beau robot du cinema. J'adore ce robot a la fois pour sa plastique, son rôle ambigu dans l'œuvre du teuton cinéaste, et pour le film lui même qui a influencé a peu près tout le monde depuis sa sortie. Au premier coup d'oeil on voit direct que c'est l'arrière grand-mère de 6-PO, et rien que pour ça grand respect. Et puis il est a l'image du personnage de Maria, qui dans le flim annonce l'arrivée du messie aux pauvres travailleurs exploités de la ville basse, tout un programme quoi. Je vous invite chaudement à voir ou revoir ce film fabuleux, et a wikipedier les influences du film sur les créations diverses qui ont suivi en SF, c'est un tout petit peu énauuuurme. Vous vous rendez-compte que Fritz Lang dans ce film, en 1928 donc, imaginait déjà de la visiophonie pour communiquer, avant même qu'on invente la téloche… Bref, ce Fritz Lang, vraiment un pauvre con sans aucune vision d’avenir...


Pour info, des bobines qu'on croyait disparues ont été retrouvées récemment dans un musée en Amérique Latine, permettant de remonter une version plus complète du film avec 25 mn en plus. Vous pouvez le voir en ce moment dans sa version remontée en 2010 au Champolion, à côté du parc du Luxembourg.




Le descendant plus ou moins avoué de Maria, c’est bien évidemment 6PO, le célèbre droïde protocolaire de Star Wars. Je ne vais m’étendre dessus, d’abord parce que ça fait tout froid, et puis vous le connaissez sûrement mieux que moi. Je me contenterai de le mentionner parce que voilà quoi, c’est pas n’importe qui. Même si les crétins de chez BitRebels disent que c’est les costumes de pompiers du 19eme siècle qui ont inspiré son look, n’écoutez pas ces débiles de Yankee dégénérés, l’inspiration, c’est Métropolis. Point à la ligne, basta.



Les "pas androïdes" maintenant

On va commencer par le plus ancien, Robby le Robot. Robby le robot, c'est celui du mythique Forbiden Planet. Il est sobre, parle d'une voix monocorde, et est un parfait assistant et majordome. Il a une vraie allure de robot, en tout cas telle qu'on la fantasmait à l'époque, et rien ne manque : des lumières qui clignotent, des petits bruits mécaniques et une obéissance sans faille sauf si on lui donne un ordre pouvant mettre en danger la vie d'un être humain. Et surtout il a une caractéristique top-moumoute, vite repérée par l'un des membres d'équipage qui n'est pas la moitié d'un marin : il peut reproduire en grande quantité toute molécule dont on lui confie un échantillon. L'un des membres de la mission pense donc aussi sec à lui soumettre quelques gouttes de gnôle, et en obtient vite une quantité respectable pour un client sérieux. Hips. C'est son côté over pratique.




Le successeur de Robby sera B9, dans la série "perdus dans l'espace". Lui aussi créé par Robert Kinoshita, c'est une pale copy de Robby, je n'en dirais pas plus. Kinoshita avait auparavant créé un robot super foireux, en 1954, baptisé "Tobor the great", avec un look super lose. Cependant j'aimerais bien avoir cette pièce étrange et Ouate le phoque dans ma collec' j'avoue.


Nono le petit robot "C'est moi Nono, le petit robot, l'ami d'Ulysse" chantait-il dans le générique de ce chouette dessin animé franco-japonais, réalisé par Jean Chalopin. C'est un peu un mix anthropomorphique de D2R2 et Idéfix en fait, ce petit compagnon rigolo de Télémaque. Il est omniprésent dans le feuilleton. Il a une voix marrante et est très attachant.
Quand j'étais môme on avait un berger allemand et une petite chienne cairn-terrier, appelés respectivement Ulysse et Nono :) tout est dit.

D2R2 : au départ, c'était juste un holo-projecteur de salon bricolé dans son garage par un dénommé Obiwan Cannabis (et il mangeait de la pizza froide, très important).Comme il avait la flemme de le transporter quand il changeait de pièce (les fumeurs de beuh sont des feignasses, c'est connu) il lui a donc adjoint des papates à roulettes et une interface IA un peu sophistiquée pour que le machin le suive partout. Ensuite, dans un accès de créativité il a voulu lui donner la parole, mais il était tellement foncedé quand il mis au point le module vocal, que ça n'a jamais donné autre chose que des bruits ridicules. La skunk d'Aldorande, elle déchire ta maman putain ! Bref, un jour il s'est lassé et l'a refourgué. Pour savoir comment il a rencontré 6-PO, bah révisez Star Wars quoi merde à la fin.

Version intermédiaire avec une tête d'humain - pas retenue 
o_O

 Les robots de combat et autres exo-squelettes

Goldorak d'abord ! C'est mon tout premier manga Goldorak, celui qui m'a le plus scotché quand j'étais petit. J'attendais l'heure de Récré A2 juste pour ça. Le prince d'Euphor, Actarus, avec ses acolyte Alcor et Vénusia, sous l'éminente houlette du professeur Procyon... Protégeant la terre contre les diaboliques forces de Véga, elle même dirigées par les diaboliques Minos et Hydargos et leurs hordes de Golgoths et d'Anteraks !!! C'était trop trop trop TROOOOOOP génial !
Juste avant Goldorak, il y avait eu en quelque sorte sa version beta, c'est à dire le Mazinger Z, qui était apparu dans un long métrage.


Goldorak avait des armes redoutables : fulguro-points, pulvonium, rétro-laser, planitron, corno-fulgur... Ça bastonnait grave ! Mais il savait faire durer le plaisir Actarus : il sortait ses armes les plus puissantes, le combo corno-fulgur puis astéro-hache, toujours à la fin ! Par contre on ne saura jamais pourquoi Actarus faisait un tour complet sur lui-même dans le trajet entre le poste de pilotage de la soucoupe et celui de la tête du robot. Interrogé là dessus lors d'une séance dédicace à la FNAC, l'auteur japonais avait répondu par une pirouette : "peut-être que sa nature prudente d'extra-terrestre l'incite à se retourner pour vérifier qu'il n'y a aucun danger"... À l'intérieur même de son robot, trop nawak sa réponse quoi sans déc' ! Mais bon, c'est un détail, on lui pardonne.



Les autonomes, les aliens !

On a évidemment les fameux Daleks de Doctor Who. Comme le dit mieux que moi une grande encyclopédie en ligne dont je tairais le nom, on dirait de grands gobelets en métal retournés et couverts de boutons de forme hémisphérique, et pourvus d'une sorte de bras ventouse ridicule. Techniquement parlant, ce sont plutôt des exo-squelettes, car c'est une structure robotique, la partie vivante du Dalek étant une sorte de méduse qui loge dedans. Ils sont les plus redoutables ennemis du Docteur Who donc, peuvent manipuler les champs de force le temps... Brr... Ils sont terribles. Mais surtout, ils sont dramatiquement ridicules, et le ridicule tue, alors méfiez vous tout de même. Ah, un dernier détail à propos des Daleks : ces invertébrés de l'espace pratiquent le culte de Skaro. Je ne me permettrais pas de faire une analogie avec des parlementaires français pratiquant le culte de Sarko, mais bon, c'est presque tentant j'avoue.



Les transformers : les transofrmers, c'est joli mais sinon c'est con comme la lune alors on en cause pas ok ? Merci -  (là désolé mon Bob, je peux pas transiger, le concept est trop con)

Et les robots dans la vraie vie ça donne quoi ?

Et bien en dehors des machines d'assemblage de chez Renault et consort, il y a maintenant des exo-squelettes qui commencent furieusement à ressembler au robot piloté par Sigourney Weaver à la fin d'Alien II (merci encore Bob, je confondais avec Alien III, Alzheimer attaque), capables de transporter des charges très lourdes, et ça ressemble à ça :



Comme tu vois, la réalité n'est plus très loin de la SF. Amusez-vous bien, et joyeuse mécanique dans vos slips mes loulous, comme dirait Bob. Bzzzzz - Couic -


@Marko_Leptik

4 commentaires:

  1. Article impressionnant. J'ai appris beaucoup en le lisant. Merci Marko

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  2. Surtout merci à toi pour les rectifs et précisions, j'ai pu rectifier en conséquences du coup ;)

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  3. Excellent billet où il ne m'a manqué que quelques photos de plus.
    Mais spar que les filles aiment voir pour croire.

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  4. Faire le rapprochement entre le culte de Skaro et le culte de Sarko j'ai trouvé ça brillant

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